« « Alarme de programme... C’est une 12-0-2 »
« Nous sommes GO sur cette alarme, FLIGHT. »
Cet étrange dialogue fut un des moments les plus dramatiques du premier alunissage lors de la mission Apollo 11, l’instant où le destin a vacillé entre la réussite et l’échec.
« Ici la base de la Tranquillité » est une reconstitution de cette nuit du 20 au 21 juillet 1969, telle qu’elle fut vécue par les astronautes, les contrôleurs de vol dans les coulisses du contrôle de mission ; mais aussi par les centaines de millions de téléspectateurs, enfants de Neil Armstrong, qui ont, gravé dans leur esprit, les images un peu fantomatiques de l’Homme explorant un autre monde.
Ici la base de la Tranquillité
"L'histoire de la première mission sur la Lune (...) est ici détaillée scrupuleusement sur le plan factuel et technique. C'est le seul livre en français aussi complet de ce point de vue" Ciel & Espace - février 2012
"Il s'agit d'un véritable rapport sur la mission Apollo 11, avec toutes les explications, les dialogues, etc. (...) Il y a très peu de livres qui abordent ainsi quasiment minute par minute dans la langue de Molière l'aventure d'Armstrong, Aldrin et Collins."
Espace & Exploration - janvier/février 2012
"Le livre, ô combien informatif et détaillé, retrace la mission telle qu'elle fut vécue par les astronautes, les contrôleurs de vol et les télespectateurs et fourmille d'anecdotes : il passionnera autant ceux qui se souviennent (...) que ceux pour lesquels la conquête spatiale est une épopée et une aventure incommensurable". Aviasport - Février 2012
"...l'aspect le plus passionnant de l’ouvrage est la façon dont l'auteur nous amène à vivre en direct, tout au long de la lecture, les moments les plus forts de l’aventure, soit à l’intérieur de la salle contrôle avec les caractères de chacun des contrôleurs, soit dans Apollo 11 ou dans le module lunaire avec les astronautes." .
L'@erobibliothèque (http://www.aerostories.org/~aerobiblio/article3550.html)
Dans la presse
SOMMAIRE
- Avant-propos
- Dernier virage
- Le quatrième membre
- Longue finale
- Un peu d'Histoire, ou comment obtenir une balle de match ?
- La bataille pour la Lune
- Simuler la Lune
- L'ordinateur d'Apollo. Le ver était dans la pomme
- La main d'Armstrong
- Attraction lunaire
- Poser un (deux) homme(s) sur la Lune
- Un lundi sur la base de la Tranquillité
- ... Et le(s) ramener sain(s) et sauf(s)
- Et maintenant ?
- Chronologie de la descente
- Bibliographie
- Index
Charlie Duke s'invite à la maison (Fermer)
Alors que j'avais pratiquement fini l'écriture du livre, je découvre un livre de l'astronaute Charlie Duke qui était CAPCOM pendant la descente d'Apollo11 et qui a marché sur la Lune lors de la mission Apollo 16. Ce livre (Moonwalker) m'avait échappé et je décidais de le commander immédiatement.
Quelle ne fut ma surprise de découvrir sur la toute première page une dédicace (à un propriétaire précédent) signé de la femme de Charlie Duke et de lui même.
Après avoir entendu des centaines de fois le BIP de son micro, écouté ses échanges, l'avoir vu sur des vidéos et des interviews, il me semblait que ce gars était très sympa. Bien que je ne sois pas coureur d'autographes, celui-là me plaît bien. Il me plaît bien aussi de me dire que le livre que j'ai désormais dans mes mains est passé dans celles d'un des douze hommes qui ont marché sur la Lune.
Approuvé par la Lune (Fermer)
En mars 2011, j'ai eu l'occasion de passer une nuit à l'observatoire du Pic du Midi (2877 m). Bien que le ciel fut parfaitement dégagé, ce n'était pas une bonne nuit pour observer les étoiles car c'était la pleine Lune. Mais pas n'importe quelle pleine Lune.
Il s'agissait de la super Lune c'est à dire, qu'à l'heure précise où elle était pleine, elle se trouvait exactement au point le plus proche de la Terre. Un évènement rare. La dernière fois, c'était en 1993.
Cette énorme Lune ne pouvait être qu'un signe de bon augure pour l'avenir de ce livre. Ça doit lui plaire qu'on parle d'elle. Et peut-être même que ça lui plairait qu'on lui rende à nouveau visite...
Incorrigibles Italiens (Fermer)
Au Centre Spatial Kennedy, il y a un mur sur lequel sont affichées, en format poster, les unes du 21 juillet 1969 de quelques journaux internationaux. Je les ai méthodiquement photographiées une à une.
Plus tard, en regardant ces photos, j'arrive à celle du journal italien "Il Messaggero" qui titre en énormes caractères : "Lune, premiers pas" avec la célèbre photo de l'empreinte de Buzz Aldrin... Hein, quoi ? La photo de l'empreinte de Buzz Aldrin ? Mais le 21 juillet, elle est encore en orbite autour de la Lune avec l'équipage d'Apollo 11 et personne ne l'a encore vue ! Les journalistes italiens ont quelque peu triché : il s'agit de l'empreinte dans du sable d'une banale chaussure de ville.
On peut accorder à ces journalistes qu'ils ont eu une sacrée intuition puisque cette photo sera belle et bien prise avec à peu près le même cadrage.
Après les péripéties de la retransmission de l'alunissage sur la RAI (Voir chapitre 10 du livre), "Il Messaggero" a fait aussi très fort.
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Apollo theater (Fermer)
Au Centre Spatial Kennedy, il y a un grand bâtiment baptisé Apollo Saturn Center, dans lequel on trouve quelques vestiges des missions Apollo et notamment une fusée Saturn V grandeur nature. Il y a aussi une salle appelée Apollo Theater où est projetté un film retraçant l'alunissage d'Apollo 11. C'est ce spectacle qui est à l'origine de ma décision d'écrire ce livre, notamment le moment où s'affiche en gros caractères "1202 - Program Alarm". Le film est construit à base de vidéos d'archives filmées dans la salle de contrôle de Houston pendant la descente d'Apollo 11.
Trois ans et un livre après, j'y suis retourné et j'ai pu constater que le réalisateur avait dû prendre quelques libertés avec les images d'archives. En effet, il existe très peu de vidéos tournées dans la salle de contrôle pendant l'alunissage (celle de l'épisode I, bien qu'il me manque les bobines d'un des deux cameramen). Aussi la plupart des séquences que l'on voit dans l'Apollo Theater n'ont pas été filmées au moment de l'alunissage. C'est très flagrant lorsqu'on voit l'astronaute Bruce McCandless à la place du CAPCOM qui était en réalité tenu par Charlie Duke. Ou encore lorsqu'on voit des directeurs de vol qui n'étaient pas présents dans la salle.
Erreur à KSC (Fermer)
Toujours au Centre Spatial Kennedy, le cockpit d'un module lunaire est exposé. En fait, il s'agit d'un des simulateurs utilisés pour l'entraînement des astronautes. J'ai bien sûr photographié ce cockpit et j'ai pu longuement ausculter le tableau de bord pour découvrir une erreur sur une des légendes.
Au dessus d'une sorte de manche à balai, on peut lire l'inscription : Attitude controller. C'est faux ! Le manche en question est une des deux commandes de vol du co-pilote. Il s'agit du TTCA (Thrust/Translation Controller Assembly) qui permettait de contrôler les mouvements de translation. La seconde commande de pilotage était un autre manche situé sur la droite de chaque astronaute et appelé ACA (Attitude Controller Assembly) qui pilotait la position du LM sur ses trois axes. Il y a donc une petite inversion.
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